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Mise en application

Initiative du gouvernement chinois

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Le terme «ville-éponge» est apparu en Chine en 2012, lors du Forum du développement urbain et régional à faibles émissions de carbone. Les idées et principes que ce terme englobe comme la gestion naturelle de l’eau de pluie, l’imitation des processus naturels, l’augmentation de la perméabilité des sols ou encore la construction de villes à carbone neutre ne sont pas nouveaux, mais la Chine est le premier pays à cibler l’échelle de la ville comme territoire d’intervention et d’en faire un programme à portée nationale. 

Source: Issuu.com

L’initiative des villes-éponges se veut donc une réponse à la montée des inondations pluviales dans les zones urbaines chinoises. Le projet regroupe une série de politiques et de programmes pour accélérer et renforcer le développement des systèmes de drainage à travers le pays comme par exemple d’accélérer la réalisation du détournement des eaux de pluies et usées dans les systèmes existants, d’augmenter la capacité des systèmes de drainage urbain qui s’engorgent trop rapidement,  de promouvoir les modes de développement à faible impact (LID), de financer et encourager la recherche dans les stratégies de villes-éponges, ainsi que de renforcir et établir un programme de recherche et développement centré sur la réutilisation des eaux de pluies dans les parcs urbains et la réalisation de parcs inondables en milieux urbanisés. Bref, valoriser et encourager de nombreuses initiatives de gestion des eaux de pluies stratégies qui ensembles, créent la ville éponge. Parallèlement, le gouvernement investit et encourage certains projets ponctuels de gestion des eaux, pour soutenir ses municipalités, mais aussi tester certaines stratégies d’uneville éponge. Le parc Yanweizhou est l’un de ses projets que la Chine considère comme exemple dans l’application des principes d’une ville éponge.  

Le programme est conjointement géré par 3 ministères, soit le Ministère du logement et du développement rural-urbain, le Ministère des finances ainsi que le Ministère des ressources en eau.

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En octobre 2014, un guide préliminaire intitulé : le Guide des technologies de la construction des villes-éponges – Construction des systèmes de gestion des eaux de pluies à faibles impacts a été publié dans le but de faire connaitre aux villes ce qu’impliquait ce nouveau concept. Pour être candidates, les municipalités devaient répondre à une série de critères dont leur géolocalisation, niveau de précipitations annuelles, vulnérabilité face aux changements climatiques, taux démographique, etc. Ces critères permettaient d’obtenir des conditions d’implantation différentes d’une ville à l’autre et donc de tester l’initiative avec une grande variété d’échantillons. Effectivement, puisque le concept des villes éponges est encore à ses débuts et qu’il existe peu de documentation et de recherche sur le sujet, ces villes-pilotes permettront de déterminer si ce dernier répond aux attentes et peut être appliquer à la grandeur du pays. 

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Par les auteurs

16 villes intéressées par l’initiative et ayant démontré le besoin d’une telle intervention ont donc été sélectionnées en avril 2015, comme premières villes-pilotes de l’initiative des villes éponges. En 2016, 14 villes se sont rajoutées à l’initiative. Chaque ville pilote s’est vu attribuée un budget variant de 75 à 100 millions CAD/année sur trois ans. Les municipalités étaient ensuite invitées à encourager des initiatives de gestion de l’eau sur leur territoire, d’adopter une approche globale face aux problèmes de pollution ainsi que d’aller chercher le financement équivalant à celui du gouvernement en investissements PP (publics et privés). 

 

Dans chaque ville choisie, une sous-zone d’intervention a été sélectionnée pour concentrer les initiatives de ville éponge et donner une échelle réaliste à ce projet d’envergure nationale. Ces aires d’intervention totalisent 450 km2 de sol dit «éponge». Avec l’envergure de cette surface, le gouvernement chinois vise un objectif d’absorption et de réutilisation d’au moins 70% des eaux de pluies d’ici 2020, et ce, sur au moins 80% de ses villes pilotes. 

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