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Fonctionnement

Les villes éponges fonctionnent efficacement grâce à 4 zones distinctes.Ces quatre systèmes sont liés les uns aux autres et forment une ville éponge unifiée pour répondre à une série de problèmes urbains ;

 

- Zone de restoration 

- Espaces verts (ou éponges)

- Communautés

- Zone de traffic,

Schéma DU2.jpg

Source : Par les auteurs

La ville éponge est aussi un processus en 5 étapes :

- La rétention d’eau : par des toitures et façades vertes, des bassins d’eau pluviale, des bassins régulateurs, des plaines inondables temporaires et des zones multifonctionnelles.

- L’infiltration : par des fossés, des ceintures vertes et des tranchées d’infiltration basses, des bassins d’infiltration, des systèmes de biorétention non doublés (ou jardins pluviaux) et des trottoirs poreux.

- Le stockage : par citernes, réservoirs et bassins de stockage.

- Le traitement : par sédimentation, filtration au sable, procédés biologiques et autres.

- Enfin, la récolte

Plus précisément, de ces étapes découlent 7 stratégies et sous-groupes de plus d’une trentaine de différentes technologies et actions pouvant contribuer à la réussite d’un environnement éponge. Chaque ville, territoire ou intervention peut sélectionner les stratégies les mieux adaptées à leurs besoins et milieux. Ces stratégies se résument à :

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- Restaurer

(la capacité de la ville à absorber)

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- Infiltrer

- Stocker

- Purifier

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- Drainer

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- Réguler

(le cycles de l’eau)

- Gérer

(les eaux pluviales)

Source : Par les auteurs

Division de l'intervention en 3 zones

La stratégie d’application de la ville éponge est séparée en trois zones de la ville et diffère dans chacune d’elles. La première zone correspond au centre historique de la ville, où l’on trouve les bâtiments les plus anciens et ceux qui ont une certaine valeur. Dans cette zone, la stratégie peut s’interpréter par « Accepter et Accommoder », où l’on prévient les trop grandes entrées d’eau venant des zones des alentours. Les bâtiments historiques y sont protégés contre l’eau excessive. L’eau provenant des pluies et des inondations peut y être tolérée, si elle est gérée de manière sécuritaire et contrôlée.

 

La zone 2 est celle de la zone urbaine actuelle, qui est souvent en densification constante. La stratégie de cette zone se traduit par « Adapter et Moderniser », où l’on vient modifier le tissu existant dans le but de réduire les conséquences qu’apportent les inondations. On essaie d’instaurer des concepts qui s’orientent sur une régénération urbaine autonome en cas d’eau excessive. De plus, on vient y créer des espaces qui exploitent, nettoient et recyclent l’eau. L’application dans cette zone est très lente et prend plusieurs années à être complété.

 

La zone 3 est la zone des nouveaux développements, qui est souvent située en périphérie de la ville. Dans cette zone, la stratégie se définit par « Développer et Construire » des zones qui sont sensibles à l’eau et qui permettent de répondre à tous les objectifs de la ville éponge. Plusieurs composantes et technologies sont intégrées aux nouveaux développements dans le but d’y arriver, tel qui des toits verts, du stockage souterrain, des plaines inondables, des jardins pluviaux, etc. Cette étape peut être considérée comme la plus évidente à réaliser, puisqu’on construit à partir de terrains naturels, qui présentent peu de bâtis et peu de contraintes.

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Zone 3 : Nouveaux développement

Zone 1 : Centre historique

Zone 2 : Zone urbaine actuelle

Source : Par les auteurs

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